Test : Call of duty black Ops II

Attendu chaque année comme le messie, la Licence « Call Of Duty » est de retour avec un neuvième opus baptisé : « Call of Duty : Black OPS II », un FPS développé par Treyarch et édité par Activision.  Alors, est-ce du bon ou pas ? Réponse ici-bas !

Petite Parenthèse : Toutes comparaisons faites dans ce test se font par rapport à Black Ops premier du nom et non pas par rapport à Modern Warfare III.

« Tel père, tel fils. »

Le scenario nous permet  de contrôler Alex et David Mason, -un père et son fils- à deux époques différentes. Avec Alex, l’aventure prend place dans les années 80 à la fin de la guerre froide tandis qu’avec David, vous serez transportés en 2025, une époque où la Chine est devenue la première puissance mondiale et où les Etats-Unis sont sur le point d’entrer en conflit contre celui-ci. Ce système de « Double époque » permet d’offrir un gameplay très étoffé pour un FPS « Grand Spectacle ». Sachez aussi que cet épisode propose pas moins de six fins différentes selon les choix faits pendant l’aventure, ce qui permet d’offrir une certaine re-jouabilité à cette courte mais intense campagne.

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Ici, pas de patriotisme, même si les États-Unis restent les grands favoris, leurs méthodes sont crument critiquées. Cette vison moins manichéenne de la guerre nous permet de découvrir un scénario plus réaliste et avec –en prime- quelques surprises et quelques rebondissements.

Au rayon des nouveautés, nous noterons la possibilité de  modifier son équipement avec des viseurs, des silencieux et une ribambelle d’autres gadgets mais LA nouveauté de la campagne solo reste le mode Strike Force, un mode de jeu facultatif qui vous permettra de prendre en main une escouade formée de soldats et de drones chargés d’accomplir moult objectifs. Pour se faire, vous avez le choix, soit donner des ordres via une caméra aérienne ou bien  contrôler le soldat ou le drone de votre choix. Ce mode de jeu aurais pu être un must-have si l’IA suivrais mais ce n’est malheureusement pas le cas.

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« BRAAAAAAIINNNSSSS !!! »

Comme tout bon cru Treyarch qui se respecte, Black Ops II propose un mode Zombie qui vous permettra de survivre face à des  cadavres pas assez morts à notre gout et cette année, on peut dire que le studio de Santa Monica a mis la barre un poil au-dessus en proposant trois maps (+ une avec l’édition « Hardened ») et deux grandes nouveautés comme le mode Tranzit, jouable jusqu’à quatre joueurs vous permettra de visiter une énorme map soit à pied soit au bord d’un bus à l’ambiance macabre et conduit par un robot assez dérangeant. La seconde nouveauté, et  pas des moindres se fait appeler le mode « Lutte » et permettra à deux équipes de quatre joueurs de s’affronter à « celui qui survivra le plus longtemps » cependant, n’espérez pas vous entretuer, seul les zombies peuvent vous faire du mal !

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« 3, 2, 1, Fragguez ! »

Considéré comme le cœur de la mécanique Call of Duty, Black Ops II propose pas moins de 14 maps différentes de tailles et de styles variés et offrants quasiment tous un level-design qui raviront autant les rushers que les campeurs qui tenterons de gravir les dix prestiges de cinquante-cinq niveaux chacun. Concentrons-nous sur la liste des nouveautés de cet opus :

Avant tout, deux nouveaux modes de jeu, le mode « Hardpoint », similaire au mode Quartier Général mais avec respawn qui vous donne pour objectif de capture et de tenir une zone de la carte pendant un certain temps. Ensuite, le mode « Multi-Team », 6 équipes s’affrontant simultanément dans la même parti, les fans d’E-Sport sur COD apprécieront surement.

En second lieux, la création des classes diffère grandement des habitudes, cette année, vous aurez le droit de choisir les 10 éléments maximum (Arme Principale, Arme secondaire, Accessoires, atouts, « Wildcards ») qui composerons votre classe. Il vous sera donc possible de choisir 1 arme principale + 1 viseur + 1 silencieux + 1 set de couteau balistique + 1 set de grenade flash + 1 set de grenades  + 3 atouts (ce qui fait normalement 10) ou bien encore 1 arme principale + 1 viseur  + 1 pistolet + 1 set de grenades + 1 set de grenades flash + 1 Wildcard vous permettant d’ajouter un atout + 4 atouts par exemple (ce qui fait encore 10 normalement). Ce système permettra aux plus exigeant de parfaitement peaufiné leurs classes à leurs guises. Ah, et les Wildcards sont des éléments offrants des « spécifications » comme par exemple la possibilité d’ajouter un atout supplémentaire ou encore d’utiliser un accessoire de plus voir même de pouvoir s’équiper d’une arme « Primaire » en arme « Secondaire »

Vous connaissez surement les « Killstreaks », ce principe qui consiste à récompenser vos séries de victimes par des « gadgets » en tout genre comme des frappes de napalm ou encore des voitures radiocommandés explosives (les RC/XD) ? Oui ? Non ? Quoiqu’il en soit, sachez que cette époque est révolue car les Killstreaks laissent leurs places aux Scorestreaks qui est en réalité le même principe sauf que cette fois-ci, au lieu d’être récompensés pour vos séries de victimes, vous le serez pour le nombre de points que vous marquez soit en marquant un objectif, ou encore en assistant un allié. Ce qui poussera surement un grand nombre de personnes à jouer un peu plus de manière coopérative afin de pouvoir utiliser son gadget sélectionné parmi les 22 disponibles !

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« VROUM VROUM, PAN PAN, TKTKTKTKTKTKTK »

Que dire sur les graphismes et la bande son de ce Call of Duty ? À vrai dire rien de bien spécial hormis que la bande son colle toujours aussi bien à l’action et que les graphismes paraissent un poil vieillot même si une amélioration est constatable comparé aux opus précédents.

Conclusion :

Cette année encore, Treyarch prouve qu’il maitrise totalement son sujet et apporte une dose de renouveau très plaisant à une licence qui allait dans la redondance. Cependant, la qualité graphique et l’intelligence artificielle laissent à désirer mais le plaisir du jeu reste présent et intense et c’est surement ça que les fans de la licence demande mêmes si certains resterons en retrait vis-à-vis de l’orientation « futuriste » du soft.

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